L’European Business Aviation Association (EBAA) réagit à un rapport de Greenpeace et conteste l’approche trompeuse du calcul de «vol de plaisance». L’EBAA a pris acte de ce rapport qui se concentre sur les vols d’Aviation d’affaires vers des destinations de vacances.


✈️ Le rapport fonde ses conclusions sur des données provenant de 45 aéroports étiquetés comme des plaques tournantes accueillant des voyageurs saisonniers. Pourtant, beaucoup d’entre eux, comme Genève, Salzbourg et Rome-Ciampino, connaissent un trafic d’aviation d’affaires constant tout au long de l’année, avec peu ou pas de saisonnalité. L’EBAA réfute donc l’hypothèse selon laquelle les chiffres du trafic dans ces aéroports sont principalement déterminés par des vacances et/ou les voyages de vacances.
✈️ De plus, l’aviation d’affaires relie 1 400 autres aéroports européens les 2/3 de ces destinations n’étant pas desservies par des compagnies commerciales.
✈️ L’activité dans ces destinations dites «de vacances» a représenté moins de 20% de l’ensemble des mouvements de l’aviation d’affaires en 2023. Cela montre clairement que l’aviation d’affaires est bien plus qu’un simple voyage de loisirs. En plus de fournir une solution de transport efficace aux entreprises et aux gouvernements, l’aviation d’affaires contribue à sauver des vies en opérant environ 70 000 vols par an en Europe.
✈️ En outre, l’EBAA note que voler vers une destination méditerranéenne en été n’est pas automatiquement synonyme de voyage d’agrément – il y a souvent des raisons professionnelles valables. Et pour les voyages de luxe, ces voyageurs contribuent de manière significative aux économies locales, en particulier dans les régions qui dépendent fortement du tourisme.
✈️ Au lieu de plaider en faveur d’une interdiction des jets privés, qui mettrait en péril près de 500 000 emplois et 100 milliards€ de valeur économique pour l’UE, nous devrions travailler ensemble pour accélérer l’adoption des SAF et continuer à soutenir l’innovation en tant que solution à la décarbonation, comme le souligne le rapport Draghi.
✈️ De nombreux opérateurs de l’aviation d’affaires contribuent déjà aux initiatives de l’UE visant à réduire les émissions, telles que le système d’échange de quotas d’émission (SEQE) de l’UE pour l’aviation et la directive RefuelEU. Le secteur européen de l’aviation d’affaires s’engage pleinement à contribuer à la réduction de l’impact climatique de ses activités, conformément aux objectifs du Green Deal. En effet, de nouvelles technologies de propulsion innovantes telles que les avions électriques, hybrides et à hydrogène sont testées par les compagnies d’affaires et seront ensuite mises en œuvre par l’ensemble du secteur de l’aviation sur des cellules plus grandes.
✈️ L’aviation d’affaires vise à créer de la connectivité, à soutenir les économies locales et à faire progresser la durabilité. Concentrons-nous plutôt sur des solutions qui équilibrent les besoins économiques et la responsabilité environnementale !

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